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Rupture conventionnelle : connaissez-vous les cas de nullité aux torts de l’employeur ?

Les cas de nullité de la rupture conventionnelle dégagés par la jurisprudence sont notamment les suivants :

  • Vice du consentement en raison d’une situation de violence morale du fait d’un harcèlement moral, sexuel ou de menaces et pressions
  • Absence d’entretien, ce qu’il appartient au salarié de prouver (Cass. soc. 1er déc. 2016 n° 15-21.609)
  • Absence de mention de la date à laquelle elle a été signée, celle-ci marquant le point de départ du délai de rétractation (Cass. soc. 27 mars 2019 n° 17-23.586)
  • Absence de remise d’un exemplaire au salarié. L’employeur doit apporter la preuve de cette remise (Cass. soc. 23 sept. 2020 n° 18-25.770).
  • Antidatage du formulaire, afin de se soustraire au délai de rétractation de 15 jours (CA Aix-en-Provence 17 juin 2022 n° 18/20412)

La rupture conventionnelle produit alors les effets d’un licenciement sans cause réelle et sérieuse, voire d’un licenciement nul en présence de faits de harcèlement par exemple.