Après avoir détecté des carences, l’employeur aura intérêt à effectuer un point à la fois verbal et écrit avec le salarié. L’employeur doit en effet pouvoir prouver qu’il a alerté le salarié sur ses carences et qu’il lui a demandé de s’améliorer sur ces sujets. Il sera alors en mesure, par la suite, d’invoquer ces faits dans la lettre de licenciement lorsqu’ils se seront produits à nouveau.
Le cas échéant, l’employeur aura intérêt à proposer une formation afin de satisfaire à son obligation d’adaptation des salariées à leur poste de travail. Le refus sans motif légitime du salarié a un caractère fautif.
Il faut veiller également à conserver toutes les preuves de ces manquements en gardant par exemple les travaux erronés remis par le salarié car l’inaptitude doit être vérifiable. L’employeur pourra également faire attester les salariés témoins de ces manquements, notamment les supérieurs hiérarchiques directs du salarié. Ces témoignages sont ensuite beaucoup plus crédibles que ceux réunis plusieurs mois après, une fois que le salarié conteste son licenciement devant le Conseil de Prud’hommes.
Quelques précautions sont à observer :
A noter que l’entreprise n’a pas à prouver de préjudice, d’incidence sur ses résultats pour justifier l’insuffisance professionnelle.
Lire également: